CAMILLE
Titre : Camille. Une vie, un appartement

Type : Documentaire

Longueur : 28 minutes

Format : HDV

Le film est produit avec le soutien de l'Institut du Cinéma Danois / Filmworkshop

Réalisation et image : Anne Sophie Bosc

Monteuse : Maria Tjørnelunde

Consultante montage: Åsa Mossberg

Monteur et mixeur son: Mikkel Munk Appel

Graphiste: Malik Thomas Spang Bruun

Online et coloriste: Rikke Flensberg

Musique originale composée par: Kristian Selin Eidnes Andersen

 

Exemple de vidéo antérieur Et puis l'envers, 2009. (DV 9 min 20 sec.)

C'est avec ce film que j'ai gagné le "Prix de Paris" des Beaux Arts de Lyon (http://www.enba-lyon.net/prix/09/pdp09.php?id=bosc#img).

Et puis l'envers a été filmé chez un homme vivant dans le port de Copenhague. Le premier élément qui apparaît dans la vidéo est la musique jazz des années 50, une musique qu'on entendra en fond sonore tout au long de la vidéo. La caméra effectue un déplacement panoramique de l'intérieur vers l'extérieur, où d'énormes ferrys imposants passent lentement devant ce lieu d'habitation fragile et improbable. On entend un dialogue entre deux personnes et l'homme habitant les lieux apparaît dans l'image. La vidéo est une sorte de double portrait indirect du lieu et du personnage.
Ce qui m'intéressait au départ était la transition entre l'intérieur de sa cabane/maison (lieu privé, intime et chargé d'objets) et l'extérieur (un environnement portuaire industriel et rude). Le résultat rejoint néanmoins les sujets de mes projets vidéo et Internet antérieurs qui sont de l'ordre de la question de nos origines géographiques et sociales, du déplacement et de la migration en Europe.

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Ceci n'est pas un montage mais des morceaux du film, pour en avoir une idée. Camille comme personne, les images et l'ambiance.

Le film suit Camille, une des survivantes de la génération née avant la première guerre mondiale. Une de ces femmes ayant vécu le Paris des bals musette, de la vie nocturne des Halles et de la précarité. Camille est une juive algérienne de 94 ans, vivant le Marais.

Camille doit déménager de l'appartement dans lequel elle a vécu pendant 80 ans. L'ancien bâtiment doit être rénové et elle n'aura pas le choix malgré son combat et ses protestations. Son inquétude s'avère lié à son passé où elle s'est enfuit durant la guerre. Ce passé lui revient à la mémoire et elle se confie à nous et partage avec nous quelques épisodes.
Ce film est une fenêtre sur la vie de Camille et sur ses différentes humeurs et états d'âme.

C'est aussi cette amitié entre une vieille dame et une jeune femme qui se noue. Camille etait ma voisine et je lui ai rendu visite et je l'ai filmée depuis avril 2010. Dès le début je n’étais pas la jeune femme qui filme Camille ou l'œil de la caméra, mais plutôt une amie proche ou une petite-fille qui l'aide dans sa vie et qui est présente au quotidien.

Le film suit Camille à travers vents et marées pendant un an, dans un quotidien où son personnage et son caractère forts sont omniprésents.